I'm lost, and you ? {Ft. Tony Star}

Il était dans un pétrin pas possible. Lui, Anthony Edward Stark, n'arrivait même plus à savoir où il avait atterrit. Tout ce qu'il savait, c'était que le lieu où il se trouvait n'était pas très mis en couleur ; juste du gris, du noir, du blanc.. Tony haussa les épaules. Après tout, ça lui apporterait quoi de savoir la couleur de l'établissement où il était ? Rien. Alors autant ne pas se compliquer la vie avec ça. Tony inspecta un peu plus les coins. Il y avait pleins de papiers moisis, et pleins d'arme à feux un peu partout. Une prison. Ça ressemblait à une prison abandonnée, sombre, épaisse, où l'on a surtout pas envie d'y être la au beau milieu de la nuit..
Tony posa sa main sur un mur, le dévisageant comme si c'était un monstre. Puis, il secoua la tête, comme pour oublier quelque chose. Autre chose attira son attention.
Des pas. Des bruits de pas. Ça se rapprochait. Lentement. Une voix. Calme, posée, malgré qu'elle soit à distance.
« Wow ! C'est grand ici.. »
Tony sursauta violemment. S'il n'était pas seul en ce moment même, qu'il était complètement perdu.. Comment il allait expliqué ça ? Si c'était des policiers ? Ou même pire ? ... Mais, ça peut pas être un homme, vu que la voix parait féminine.. pensa Tony. Il s'avança prudemment, histoire de ne pas se faire trop remarquer dès le début, bien que d'habitude, Monsieur Stark aime se faire remarquer. Mais là, comme par hasard, il avait une pointe de.. Peur. Il avait légèrement peur. Soufflant un bon coup, il décida de faire le premier pas quand soudain..

Une jeune femme apparu dans son champ de vision. A première vue, elle était brune, avec de grands yeux bruns foncés/clairs. Elle devait faire environs un mètre soixante-soixante dix, pas plus. Tony fronça les sourcils, puis esquissa finalement un  petit sourire, amusé.
« Mademoiselle, vous allez bien ? » demanda t-il après un instant de réflexion. Il finit par rire nerveusement. Dire qu'il avait peur que ça soit un policier, et regardez ce qu'il y a à la place !
Tony la regarda, cessant de rire, puis attendit sa réponse.

Tony avait tendu la main pour aider la jeune demoiselle à se relever, mais vit qu'elle préféra le faire seule. Il haussa les épaules.
« Ca va .. merci » ; avait prononcé la jeune femme. Pas très rassurant, à première vue. Mais bon. Au moins, elle tenait sur ses jambes, c'était bon signe.
Tony regarda attentivement la jeune femme qui se tenait devant lui. Il fronça incompréhensiblement les sourcils. Elle le dévisageait. Il en fit autant. Puis elle secoua la tête. Tony sourit. Il aimait bien observer les expressions de la jeune demoiselle.
« Vous.. Vous êtes perdu ? ». En signe de réponse, Tony hocha la tête pour dire "oui". « Vous vous appelez.. ? » demanda Tony. Après tout, si tout deux étaient perdus, mieux valait qu'ils se connaissent un peu, pour savoir comment sortir de ce pétrin..
Mais qu'est-ce qu'il lui prenait ? LUI ? Tony Stark, agir avec quelqu'un ? Et puis quoi encore ?
Il soupira. Ce qui  est dit est dit, ce qui est prévu  peut changer, après tout.

Tony pencha la tête, attendant une réponse. Puis, il vit la main de la jeune femme se diriger vers l'arrière de son pantalon, pour sûrement y ranger son arme qu'elle avait trouvé quelque part part là. Il sourit. Au moins, elle ne le prenait pas pour un dangereux psychopathe, bonne nouvelle !
Tony fixa attentivement les doigts de la jeune femme. Elle avait l'air stressée, déboussolée, comme une enfant abandonnée.. Au moins, il n'était pas le seul !

La jeune femme n'arrêtait pas de le fixer. Ça le gênait un peu. Puis finalement, elle décida à parler. « Meena, je m'appelle Meena ! Et vous ? Je suis certaine de vous avoir déjà vue quelque part ... »
Enfin voyons, QUI ne connait pas le fameux, l'unique, le beau Tony Stark ? Apparemment, c'est cette chère Meena qui a perdu la tête, ricana en silence Tony. « Meena ? Voilà un prénom bien étrange.. » se décida t-il de répondre. Après tout, il n'allait pas dire que son prénom était joli (bien que c'est ce que j'en pense, sourit intérieurement Tony), ça ferrait trop style dragueur, comme dans les films.
« Je pense qu'il serai bien de marcher un peut ! Je ne suis pas vraiment rassurer d'être ici ... »
Cerise sur le gâteau ! Cette chère petite Meena faisait tout pour le pousser à bout ! Bon, très bien.
Il sourit, amusé, puis tendit le bras (il faudrait peut-être que j'arrête de regarder des films romantique, songea Tony). « Mademoiselle, si vous voulez bien prendre la peine.. » finit-il par dire. Prendre la peine de quoi ? De marcher avec toi ? souffla une petite voix dans sa tête. Il grimaça. Tony pensa à Pepper. A sa réaction s'il essayait de draguer une autre femme qu'elle. Serait-elle jalouse ? Ou le prendrait-elle bien ? Bon, quand on est avec un homme depuis près une dizaine d'années, statistiquement, on l'aime, on le laisse pas tomber, on devient verte de jalousie quand il passe plus de temps avec une autre femme. Mais Tony voyait bizarrement pas très bien Pepper péter les plombs pour ça. Allez savoir pourquoi..

Bon. Là, il était avec une autre personne que Pepper. Si elle obstinait tout le temps ses pensées, ça n'allait pas trop le faire.
Tony offrit à Meena son plus beau sourire (qui était le plus souvent destiné à sa petite-amie, certes), suivit d'un clin d’œil, attendant une seule et unique réaction de la jeune femme qui se tenait devant lui.

De mieux en mieux ! Au moins, Meena ne le prenait pas pour un dangereux psychopathe qui drague les jeunes femmes de son âge en tendant le bras. Elle avait accepté l'appui, bon début. Elle sourit même. Rouge. Maintenant, elle était rouge. Tony étouffa un petit rire. Il l'a mettait mal à l'aise ou..? « Je ne sais toujours pas vôtre nom... ». Ah ? Elle voulait savoir son nom ?
Tony sourit. Il la regarda se détacher de lui pour mettre ses mains dans ses poches. Seul le bruit de leur pas résonnait dans l’immense prison. Puis, après quelques secondes de réflexion, il prit une grande inspiration et annonça :
« Je m'appelle Anthony Edward Stark ; mais appelez-moi Tony ; je suis né le cinq juin 1976. Je suis un génie, milliardaire, playboy, et philanthrope, bien entendu. ». Parfois, il se sentait obligé d'en rajouter trop. Tony esquissa un faible sourire, puis se remit à marcher, dans un silence inhabituel, dans la sombre prison.

Cela faisait un petit moment qu'ils marchaient. Tony commençait à avoir mal aux jambes. Mais il fit avec. Il inspecta la prison. Que des murs, des papiers traînant sur le sol, tout est gris, gris, gris, GRIS.. Que du gris. De plus, il ne faisait pas si chaud.. La prochaine fois, il songera à mettre une veste, histoire de ne pas crever de froid. Soudain, il s'arrêta net. Tony posa sa main sur un mur. Il avait un mal de chien à force de marcher.. Mais voyant la jeune femme continuer, il la suivit, continuant le parcours long, très long. Tellement ils marchaient que Tony en oublia la douleur. Il trottina un peu plus vite pour revenir près de Meena, histoire qu'il ne soit pas à vingt kilomètres d'elle. Tony souriait, tout en se permettant de regarder chaque traits de son visage. Il était comme.. Fasciné. Fasciné par sa beauté. Puis il secoua la tête, regardant droit devant, et perdit son regard dans le vide.

Tony la regarda rire. Le son émanant de sa bouche se fit résonner dans les épais couloirs. Nouveau don : l'humour ! mais bien sûr. Finalement, elle cessa de rire. « Et bien je suis enchanté Monsieur Stark. » Enchantée ? Sincèrement, elle était perdue et tout et tout, et elle en était "enchantée" ?!
Franchement, la logique en ces temps, c'est pas du grand joli joli. Enfin bref, ne restons pas désagréable. Tony sourit, tout en continuant de marcher. Il pensait à Pepper. Si elle aurait été là. Avec lui. Perdue. Tout les deux. Rien que tout les deux. Cette pensée lui fit décrocher un sourire pervers.

Meena le tira de ses pensées. Qu'est-ce qu'elle avait à lui saisir son poignet et surtout le serrer comme ça ? Alors comme ça, elle avait peur d'un tout petit microscope bruit de rien du tout ? Noooon ?
Tony était dans un cent pour cent pétrin assuré. Avec une mauviette pareille, c'est pas comme ça qu'ils allaient s'en sortir. Tony enleva légèrement sa main de son poignet, puis saisit le sien. « Bon. Vous pouvez m'expliquer vôtre problème ? Vous avez entendu quelque chose d’anormalement ? »
Cette histoire l'agaçait déjà. Vivement qu'il sorte d'ici, qu'il rentre à l'hôtel, et puis tralala, tout le monde est content.

Finalement, Tony lâcha son poignet et continua d'avancer. Il fit exprès de se mettre devant (on ne sait jamais, peut-être qu'il y a un ours géant qui va nous attaquer‼ se moqua intérieurement Tony). Il avançait, il avançait.. Sans même prendre le temps de regarder derrière, si tout se passait bien. Parce que derrière son visage de romantique garçon, il se cache également quelqu'un d'égoïste.